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Nador : Affaire de l’effondrement d’un toit de classe à Nador

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Enquête sur d’éventuelles négligences administratives.
Une commission d’enquête a été dépêchée sur place par le Ministère de l’éducation nationale afin de déterminer les causes qui ont provoqué la catastrophe.

Suite à l’accident tragique survenu jeudi dernier, dans la province de Nador  à l’école communale Omar Ibn Abdelaziz de Yaksane,  et qui a causé la mort à deux écoliers, le Ministère de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la formation des cadres et la recherche scientifique a dépêché sur place, vendredi, une commission d’enquête pour déterminer les causes du drame. Elle était composée par Houcine Godade chargé de l’inspection des affaires administratives, du docteur Mustapha Daniel conseiller au ministère, Nabil Ali directeur des constructions et d’un ingénieur au ministère.
Cette commission vient d’établir un premier rapport qui sera soumis aux autorités  compétentes. Il doit être corroboré par  les résultats d’une seconde enquête effectuée par un bureau de contrôle et d’étude indépendant. Par ailleurs plusieurs écoles ont fait l’objet d’inspections inopinées des services préfectoraux au cours de ce weekend.  Plusieurs  écoles de la province souffrent de l’état délabré des constructions et doivent subir des travaux de fortification.   Le service des constructions de la délégation de l’enseignement est pointé du doigt par plusieurs intervenants.
De son coté Ahmed Akhchichine, ministre de l’Éducation nationale de l’enseignement supérieur, de la formation et la recherche scientifique, accompagné par Abdelouafi Laftite gouverneur de la province de Nador, a rendu visite aux élèves hospitalisés  et s’est enquit de leur état de santé tout en veillant à ce qu’ils reçoivent de bons soins. Il s’est rendu par la suite aux maisons des victimes pour présenter les condoléances et les marques de compassion  de son ministère aux familles des deux écoliers décédés lors de l’effondrement du toit de l’école.
Zineb Moukhtaria et Mustapha Maaroufi, respectivement âgés de  sept et de huit ans poursuivaient leurs cours d’alphabet, en  deuxième année fondamentale  avec une vingtaine de leurs camarades de classe, lorsque le tiers du toit s’est effondré sur leurs tètes  a déclaré leur maître Khalid Bekkaye. Les deux enfants ont péri sur le champ. Quatorze  autres  ont été  dégagés sous les amas de décombres et transportés à l’hôpital  El hassani de Nador pour  recevoir les premiers soins. Sept  élèves ont quitté l’hôpital le même jour alors que les  autres ont du rester pour complément de control médical. Deux garçons souffrent de fractures au niveau des jambes alors qu’une fillette  suit des  soins intensifs au service réanimation.
Les travaux de fortification effectués  dans les classes avoisinantes ont provoqué l’effondrement du toit du premier étage. Les salles du rez-de-chaussée ont été épargnées par miracle. Elles servaient de salles de cours pour une trentaine d’enfants du préscolaire.  La vétusté de la construction qui date de l’époque coloniale pose avec stridence  l’état défectueux de certaines écoles de la province de Nador qui souffrent depuis un certain temps de problème d’étanchéité défaillante. « L’école a été construite en 1950 et présentaient plusieurs signes de détérioration » a expliqué le président de l’association des parents d’élèves » Thami Chadli. Et d’ajouter  «  Nous avons adressé  plusieurs écrits aux services de construction dépendant de la délégation pour intervenir et fortifier la sénescence des murs».

        (Journal Aujourd’hui Le Maroc)

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3 Comments

  1. enseignant à nador
    13/01/2009 at 12:47

    Et si Mr le ministre envoyait aussi une commission d’inspection aux ressources humaines de la délègation. Là aussi l’intérêt de l’élève n’est pas pris en considération. Avec la collaboration des syndicats la délégation jongle avec le personnel durant toute l’année.

  2. ezoumay
    13/01/2009 at 19:10

    c’est beaucoup triste
    manque de responsabilité

  3. instituteur
    13/01/2009 at 19:11

    L’inspection doit etre envoyé en premier lieu au délégé irresponsable.

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