Oujda : Nominations et affectation des agents de l’autorité
L’agent d’autorité au cœur des enjeux de développement avec un rôle multiple comme garant des libertés et des droits, tout en contribuant à assurer une meilleure qualité de vie.
Dans le cadre de la mise en application du nouveau concept de l’autorité visant à renforcer l’état de droit et pour appuyer le principe de rotation au bout de 4 ans, le wali de l’Oriental et gouverneur de la province Oujda-angad., Mohammed Brahimi a présidé la cérémonie de nomination de Mohammed Belyazid au poste du pacha de la ville d’Oujda ainsi que de quatre nouveaux caïds, dont une femme (Kaltoume Elandaloussi). Il a aussi procédé au redéploiement de sept autres au niveau des quinze arrondissements de la ville. Deux autres caïds ont été nommés aux Ahouaz, alors que trois ont conservé leurs arrondissements. Par contre, quatre autres ont été affectés dans d’autres provinces. Cérémonie marquée aussi par la nomination de Mohammed Benaallal à la tête de la DAG.
Intervenant à cette occasion Mohammed Brahimi a mis l’accent sur l’importance du rôle assumé par l’agent de l’autorité qui est le factotum de l’état. Il est au cœur de tous les enjeux et qui doit être en mesure de répondre à toutes les attentes des citoyens. C’est de la façon qu’il a compris ce rôle qu’il peut être efficace ou non à l’état au niveau de ses prolongements territoriaux. Son rôle est d’autant primordial car il doit proposer des alternatives pour résoudre sur le terrain les difficultés se rapportant à la pauvreté, l’exclusion, l’analphabétisme et les questions des prestations et services en eau potable, électricité, urbanisme, routes et assainissement.
Par ailleurs Mr Brahimi a déclaré à ALM que « la responsabilité de l’agent de l’autorité telle qu’elle est définie par le nouveau concept de gouvernance est primordiale pour les institutions » et d’ajouter qu’ « il est l’exécuteur de la politique de proximité prônée par les hautes instances. Il doit être très proche des citoyens avec une très grande capacité d’écoute et force de conviction. Il doit aussi être au service des besoins prioritaires des citoyens. » Et de conclure qu’il est « le lien entre les différents pouvoirs dans la mesure où il est au service du développement dans ses dimensions économiques, sociales, culturelles et humaines. »
Il est à signaler à ce propos que la Caida dans le monde rural ou l’annexe en milieu urbain sont des cellules de référence à partir desquelles est reconstruite l’architecture territoriale et administrative du pays. Dans chaque annexe administrative ou Caida rurale il y’aura une sorte d’autonomie dans la gestion du territoire et de la population qui le compose. Elles assument aussi une souveraineté totale dans l’exercice des missions avec une autonomie au niveau des moyens. Chaque Caida aura à la fois un budget correspondant à la taille de ses missions et aura sa part de fonctionnaires et de cadres territoriaux, ainsi qu’un groupement d’agents de police en milieu urbain et de forces auxiliaires en rural avec toute la logistique qui va avec. L’objectif étant de déconcentrer les fonctions de l’autorité pour plus de fluidité dans le règlement des problèmes en temps réel et l’anticipation au niveau des procédures.
Une autre nouveauté de taille a marqué ces nominations et qui réside dans la nomination de Kaltoume Elandaloussi, lauréate de l’Institut royal de l’administration territoriale, affectée au quatrième arrondissement. Elle fait partie des dix neuf femmes caïds qui assureront leurs fonctions à partir de ce mois dans différentes régions du royaume.
« Une fierté pour la ville de voir pour la première fois sur instruction de SM une femme accéder à cette responsabilité pour venir enrichir le corps des agents de l’autorité et de traduire par les faits le nouveau concept de l’autorité » a conclu Mr Brahmi.
Aujourdhui Le Maroc
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