L\’oriental /LE DEFI HYDRIQUE : MOBILISATION OPTIMALE UTILISATION ET GESTION RATIONNELLES DE L’EAU
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LE DEFI HYDRIQUE : Mobilisation optimale,
utilisation et gestion rationnelles de l’eau
Si la question de l’eau se pose partout au Maroc de manière aiguë et s’impose comme facteur tout à fait vital pour le développement actuel et surtout futur, cela est encore plus vrai pour la Région de l’Oriental qui s’inscrit presque entièrement dans le domaine bioclimatique aride ou désertique, d’un côté, et qui appartient à des bassins hydrologiques non atlantiques, voire même sahariens, de l’autre.
Prenant ainsi une dimension franchement existentielle, la question de l’eau appelle la mise en œuvre d’une stratégie draconienne permettant à la fois la mobilisation optimale des ressources hydriques régionales, somme toutes limitées et irrégulières, d’un côté, et l’instauration d’une politique et d’une culture de gestion aussi efficientes que possible de cette ressource de plus en plus rare, vu l’aridification patente du climat, de l’autre. Ce n’est qu’à ce prix que l’on pourra faire face, sans risque majeur, aux besoins en eau sans cesse croissants, exprimés aussi bien par la demande domestique, vu l’accroissement de plus en plus rapide de l’urbanisation que par le développement de l’irrigation, de l’industrie et du tourisme. Ce problème se pose de manière inégalement cruciale d’une zone à l’autre, à travers l’immense territoire régional.
2.1. Les ressources hydriques régionales
L’Oriental souffre d’une double insuffisance en matière de ressources hydriques : au niveau quantitatif comme au plan qualitatif.
2.1.1. Au niveau quantitatif : un stress hydrique patent
Le volume d’eau mobilisable pour les différents usages est globalement maigre dans l’Oriental, et ceci pour trois raisons essentielles :
– La faiblesse des précipitations, dont les valeurs ne dépassent guère 200 à 300mm en moyenne/an dans la partie extrême Nord la mieux dotée, pour se réduire à moins de 200-250mm dans le secteur central et tomber au dessous de 100 mm et souvent beaucoup moins dans les steppes méridionales, antichambre du désert. Doublée d’une grande irrégularité inter et intra annuelle, cette faiblesse et cette irrégularité pluviométriques ne permettent que des débits fluviaux souvent modestes et fortement intermittents. Plus grave encore, ces apports hydriques connaissent une réduction continue d’année en année, ce qui amenuise les quantités mobilisables à la fois en termes d’eaux superficielles et de ressources souterraines de moins en moins bien renouvelées.
– La nature des formations géologiques qui ne favorisent pas toujours l’existence de structures propices à l’infiltration des eaux de précipitations et/ou leur emmagasinement. De ce fait, une grande partie des eaux pluviales se trouve perdue par ruissellement, d’autant plus que les ouvrages de rétention d’eau sont rares, ou se perde dans la mer, le désert ou les profondeurs de la terre, sans parler des volumes importants soustraits par la forte évaporation dans une région aux étés longs, torrides, secs et soumis au vent desséchant du Chergui.
– La dépendance de l’Oriental vis-à-vis d’un seul grand bassin hydrologique, celui de la Moulouya dont l’essentiel du cours, ainsi que la plupart de ses affluents, appartiennent au domaine aride. Une telle situation rend l’Oriental fortement tributaire en eau par rapport à des cours d’eau peu performants, alors que le transfert d’eau à partir de bassins hydrologiques atlantiques souvent lointains, n’est pas tout à fait évident parce que cela pose des problèmes ardus d’ordres techniques et financiers, sans parler de la difficulté qu’entraînerait une telle opération de transfert entre régions, dans la mesure où chaque territoire régional sera amené à veiller de plus en plus à sauvegarder ses propres ressources hydriques, d’importance stratégique, pour les besoins de sa population croissante et de son développement actuel et futur.
Ainsi, l’essentiel des ressources en eau de l’Oriental est fourni par l’Oued Moulouya, renforcé par son affluent principal, l’Oued Za. La mobilisation de ces ressources hydriques s’effectue grâce :
– au complexe hydraulique formé par les barrages de Machraa Hammadi, Mohamed Al Khamis et Al Hassan Attani, dont la retenue globale utile globale est estimée à quelque 500 millions de mètres cubes ;
– à la station de pompage Moulay Ali, en aval du barrage de Machraa Hammadi, avec une capacité de 90 millions de m3/an ;
– à huit petits barrages et 21 lacs collinaires, d’une capacité de retenue globale de 15 millions de m3 ;
– à plusieurs nappes aquifères d’importance et de qualité très inégale d’une zone à l’autre, en fonction des structures géologiques, de la nature des roches et de l’importance de la pluviométrie qui en commande la recharge.
Par ailleurs, six autres barrages sont prévus dans le bassin de la Moulouya, notamment celui de Sidi Saïd en cours de construction, et dont les eaux bénéficieront en grande partie à la Basse Moulouya.
2.1.2. Au niveau qualitatif : trouver les bonnes parades à la pollution hydrique
Le développement urbain, de plus en plus rapide, touchant pratiquement toutes les parties de la Région, d’abord, l’existence d’une certaine activité industrielle et d’extraction minière diffuse, ensuite, et la présence d’une importante activité agricole dans les secteurs irrigués, enfin, représentent autant de facteurs générateurs d’eaux usées, de déchets, de produits chimiques et phytosanitaires qui entraînent la dégradation de la qualité des eaux superficielles et souterraines à des endroits différents et à des degrés inégaux. Ce phénomène est accusé par les sécheresses récurrentes et souvent prolongées qui réduisent les apports d’eau et limitent le phénomène de dilution, engendrant ainsi la concentration des polluants et la détérioration accélérée de la qualité des eaux.
Ainsi, les eaux de la Basse Moulouya, jugées généralement de qualité assez bonne, sont de plus en plus menacées de dégradation par le rejet d’eaux usées en amont du barrage Mohamed Al Khamis, sans traitement préalable, qu’émettent les centres urbains se trouvant sur les cours moyen et supérieur du fleuve et ses affluents. De même, de nombreuses nappes, de moins en moins alimentées par les eaux de ruissellement, sont continuellement touchées par l’épandage d’eaux usées émanant des agglomérations urbaines proches, connaissant ainsi des degrés de pollution parfois inquiétants.
Si les nappes de rive droite de la Basse Moulouya conservent encore une qualité relativement moyenne, celles de rive gauche présentent un degré élevé de salinité qui rend leurs eaux pratiquement inutilisables pour l’irrigation.
2.2. Les besoins en eau
Face à la réduction du volume d’eau mobilisé par les différents ouvrages hydrauliques et le pompage, ainsi qu’à la dégradation de la qualité de plusieurs ressources superficielles ou souterraines, les besoins en eau enregistrent une tendance sans cesse croissante, en raison de l’augmentation des demandes formulées par différents secteurs :
– l’irrigation, du fait de l’amplification des périodes de sécheresse ;
– l’accroissement rapide des populations, notamment en milieu urbain où devront vivre quelque 2 millions de personnes vers 2025, sur un total de 2,5 millions pour la Région ;
– le développement de l’industrie, chaque entité urbaine devant se doter légitimement d’activités de transformation ;
– les projets de développement touristique, gros consommateurs d’eau, notamment la grande station balnéaire de Saïdia.
Au total, les besoins en eau pour ces différentes consommations agricole, domestique et économique, sont estimées à près d’un million de m3 par an vers 2025 dont les 4/5 devront aller à l’irrigation.
2.3. La stratégie hydrique régionale
La ressource en eau constitue incontestablement le facteur essentiel dans toute stratégie de développement économique et socioculturel, dans une Région où le stress hydrique est quasi général et permanent. Ceci impose le recours à toutes les formes, les mesures et les techniques de production, de mobilisation, de protection, de gestion et d’économie d’eau.
La rareté de cette ressource vitale face à l’accroissement continu de la demande implique des actions à caractère physique, technique, institutionnel, informationnel et environnemental, qu’il faut mettre simultanément en œuvre à travers l’ensemble du territoire régional, afin d’en obtenir l’effet combiné et le rendement synergique nécessaires.
Ainsi, la stratégie hydrique régionale devra comporter différentes actions complémentaires concernant les quatre phases de la chaîne de l’eau relatives à la production, la distribution, la consommation et la réutilisation de la ressource.
2.3.1. La production
Cette phase doit s’articuler autour de deux grands axes : la protection des ouvrages et de l’infrastructure hydrauliques actuels et futurs ; l’augmentation de la production et de la fourniture d’eau.
· Protection des ouvrages hydrauliques
La Région de l’Oriental dispose d’un certain nombre d’ouvrages hydrauliques d’importance capitale pour la mobilisation et la production de l’eau, tant superficielle que souterraine. Les principaux ouvrages qui constituent le complexe de barrage (Machraa Hammadi, Mohamed Al Khamis et Hassan Attani) complété par la station de pompage My Ali, représentent un patrimoine techno-hydraulique précieux qu’il s’agit de protéger au mieux, afin d’en prolonger l’espérance de vie au maximum, d’une part, et d’en augmenter le rendement de manière optimale, d’autre part.
La réalisation de ces objectifs nécessite, d’un côté, l’intensification des actions de reboisement entreprises par l’Administration des Eaux et Forêts, partout où cela est possible et, de l’autre, l’incitation des agriculteurs à planter le maximum d’arbres fruitiers (oliviers, figuiers, amandiers,…) adaptés aux conditions climatiques et pédologiques locales. Autant ce programme de reboisement-plantation devra se faire à un rythme accéléré au cours de la décennie actuelle, autant l’effort doit rester continu sur le moyen et le long termes.
· Augmentation de la production
Si la protection des ouvrages hydrauliques permet de maintenir la capacité de retenue à un niveau satisfaisant, et ce en réduisant les phénomènes d’érosion et, donc, d’envasement, l’augmentation de la disponibilité en eau devra se faire par l’édification de nouveaux ouvrages à la fois sur la Moulouya et ses affluents, mais aussi sur les multiples cours d’eau qui véhiculent, en période de pluie, des quantités d’eau parfois fort importantes et qui, du fait de l’absence d’édifices de retenue, se trouvent perdus pour l’irrigation ou la fourniture d’eau potable ou économique.
Ainsi, les responsables du secteur de l’hydraulique, conscients du problème, préconisent l’édification d’une quinzaine de barrages de tailles inégales sur la moyenne et la haute Moulouya et ses affluents des deux rives (en dehors de la Région), parmi lesquels le site de Safsaf en Basse Moulouya devra régulariser 165 millions de m3. A cela s’ajoutent les possibilités de construction d’autres barrages sur des cours d’eau descendant des massifs des Bni Znassene, notamment celui de Zagzel (24 millions de m3), du Haut Atlas Oriental, notamment le barrage de Khang Lagrou, etc.
Quatre grands barrages sont ainsi prévus sur la moyenne et la haute Moulouya, comme il ressort du tableau suivant :
Barrage Capacité de retenue
(millions de m3) Volume régularisé par an (millions de m3) Date de construction prévue
Sidi Saïd 400 100 En cours
Targa ou Madi 250 100 2005
Anesagmir 130 60 2009
Tilidamine 800 300 2012
L’augmentation de la production passe, parallèlement aussi, par l’exploitation des ressources souterraines là où l’adduction des eaux superficielles est financièrement onéreuse ou techniquement difficile. Elle peut être complétée par de petites actions localisées consistant à construire des réservoirs enterrés destinés à recueillir les eaux de ruissellement et les eaux pluviales apportées par les orages.
2.3.2. La distribution
Les eaux mobilisées au prix d’efforts colossaux et de dépenses budgétaires élevées se trouvent partiellement gaspillées en raison de l’état défectueux des réseaux de distribution et d’adduction ou des modes d’irrigation non adpatés. Par ailleurs, se produit parfois un déphasage entre la construction des ouvrages de mobilisation de l’eau et celles des réseaux de sa distribution. Ainsi, la stratégie hydrique en matière de distribution se localise à différents niveaux d’action :
– Réfection des réseaux d’irrigation tant modernes (canaux) que traditionnels (saguias, khattaras) ;
– Rénovation des réseaux d’adduction d’eau potable, notamment au sein des agglomérations urbaines où les pertes d’eau peuvent représenter la moitié ou beaucoup plus des volumes distribués par les régies ou par l’ONEP ;
– Renforcement des systèmes de maintenance tout aussi bien des réseaux d’irrigation que des réseaux d’AEPI ;
– Achèvement des réseaux de distribution en aval du barrage Machraa Hammadi pour alimenter les grandes agglomérations en eau potable, dont le volume de la demande est appelé à s’accroître de manière substantielle au cours des prochaines décennies, en raison de l’augmentation des populations urbaines et du développement attendu de l’activité industrielle et du tourisme, notamment balnéaire (station programmée de 15 mille lits à Saïdia).
2.3.3. La consommation
Si la lutte contre tous les facteurs de perte d’eau tout au long des systèmes de distribution, que ce soit dans le domaine de l’irrigation ou dans celui de l’adduction d’eau potable, permettra certainement d’économiser d’importants volumes de la précieuse ressource, des gains encore plus substantiels peuvent être réalisés au niveau de la consommation, c’est-à-dire là où se produisent diverses formes de gaspillage, conscients ou inconscients, conduisant à une dilapidation navrante et persistante du patrimoine hydrique. En fait, le véritable gisement d’eau que la Région de l’Oriental (et pas la seule) doit découvrir réside dans l’application d’une politique draconienne de l’économie de l’eau dans tous les débouchés de consommation, tant domestiques qu’économiques.
Mais cela reste tributaire d’une réelle stratégie visant le redressement du comportement de tous les consommateurs, par des mesures dissuasives, tarifaires entre autres, mais surtout par une approche de sensibilisation, de conscientisation et d’éducation, opérant dans tous les secteurs de la vie économique et à tous les niveaux de la vie sociale, et mettant à contribution l’ensemble des acteurs et partenaires institutionnels et de la société civile, afin d’éveiller chez tous une réelle «conscience hydrique».
2.3.4. Le recyclage de l’eau
Il est tout à fait aberrant que dans une région aussi déficitaire en eau comme l’Oriental, la quasi totalité des eaux utilisées par les ménages, les établissements administratifs, industriels, touristiques et autres soit purement et simplement rejetées dans la nature, comme s’il s’agit d’un produit périssable ou à utilisation unique ne permettant aucune forme de récupération, ou d’une denrée abondante et sans valeur. Or, cela concerne des dizaines de millions de m3 chaque année qui, non seulement sont perdus inutilement, mais qui entraînent diverses formes de pollutions superficielles et souterraines contaminant les cours d’eau et dégradant les nappes, et dont les dangereux polluants se retrouvent dans les puits, les sources, les saguias et canaux d’irrigation, sans parler des eaux littorales, menaçant ainsi les ressources halieutiques et l’activité balnéaire.
Ces rejets d’eaux usées occasionnent un triple préjudice :
– la perte d’importantes quantités d’eau dont la Région a grandement besoin ;
– la pollution et la dégradation d’un environnement dont la fragilité est accusée par la faiblesse et la rareté des précipitations ;
– l’aggravation des risques sur la santé humaine, animale et végétale.
Pour remédier à cette situation fortement préoccupante, il est impératif de procéder, pratiquement partout, au traitement des eaux usées en vue de leur recyclage, sous une forme quelconque, pour des utilisations diverses dans le domaine de l’irrigation (jardins publics, terrains de sport,…), l’arrosage, le lavage des chaussées, le refroidissement de moteurs et engins, le traitement de produits artisanaux ou industriels (laine, peaux, poterie), le bâtiment, etc.
Malheureusement, et en dépit de l’extrême urgence du problème, les villes et les zones industrielles de l’Oriental ne disposent nullement de stations de traitement des eaux usées, ce qui signifie que la question demeure d’actualité partout à travers la Région se posant en termes souvent épineux, tout aussi bien dans les grandes agglomérations (Oujda, Nador, Barkane, Taourirt) que dans les villes moyennes, les petits centres ou les oasis (le cas de Figuig est tout à fait patent à cet égard) sans oublier le littoral balnéaire de Saïdia à Ras Al Ma. Tout se passe comme si la gravité structurelle du problème avait entraîné une certaine banalisation de la rareté de l’eau et donc une inconscience et une passivité vis-à-vis d’une question aussi vitale dont la négligence ne pourra que resurgir négativement, sinon dramatiquement, sur l’avenir de la Région.
2.3.5. La gestion du patrimoine hydrique
L’eau représente incontestablement le domaine par excellence où l’on peut parler d’un véritable système intégré avec des réactions en chaîne, de l’amont à l’aval. Les phases successives par lesquelles passe l’élément hydrique sont fortement liées entre elles, depuis la recherche hydraulique ou hydrogéologique, jusqu’au rejet et/ou le recyclage des eaux usées, en passant par les stades de la production, de la distribution et de la consommation.
Ainsi, à l’instar de la chaîne du froid qui exclut toute rupture dans le système entre la production et la consommation, au risque de problèmes graves, la Chaîne de l’Eau ne peut fonctionner normalement que si on y évite toute discontinuité entre les différents maillons qui la constituent. Autant dire que l’ensemble du système doit bénéficier d’une gestion intégrée confiée à un organe supérieur de concertation et de planification où sont représentés les gestionnaires des différentes séquences dont se compose la chaîne de l’eau. C’est par une telle vision globale et systémique de la question hydrique que l’on pourra surmonter l’état actuel de gestion fractionnée, ne réalisant pas la rationalisation requise d’une denrée vitale et incontournable dans tout le processus de développement préconisé pour la Région, à un moment où on vient justement de créer un Ministère Chargé de la question primordiale de l’Eau.
La lourde et complexe mission de gestion de la Chaîne de l’Eau revient logiquement à l’Agence du Bassin de la Moulouya qui devra, en collaboration étroite avec tous les acteurs et partenaires impliqués (ORMVAM, ONEP, régies de distribution d’eau, institutions élues, ONGs spécialisées…) au sein du Conseil Régional de l’Eau, veiller à une coordination incessante entre les différents intervenants aux niveaux de la recherche hydraulique, de la production, de la consommation, de la protection, du recyclage et de l’utilisation de l’eau. Cette denrée, si précieuse et quasi déterminante dans le développement économique et le bien-être socio-culturel, ne peut plus souffrir d’être non maîtrisée à quelque stade que ce soit son état, depuis l’écoulement pluvial jusqu’à son usage et son ré-usage.
Au total, les futures disponibilités en eau pour l’Oriental sont certainement à chercher dans une plus grande mobilisation des ressources hydriques superficielles et souterraines ; mais elles seront davantage dans l’économie d’eau aussi bien au niveau des réseaux d’adduction et de distribution qu’à celui des multiples formes de consommation et de recyclage de l’eau. Le bénéfice ne pourra être qu’amplifié, parce que non seulement la Région économisera de lourds investissements nécessaires pour construire les ouvrages de mobilisation et d’éventuels transferts d’eau (capitaux qui ne sont pas toujours disponibles), mais elle valorisera raisonnablement son propre patrimoine hydrique, tout en sauvegardant son environnement, sans oublier l’acquis incommensurable en matière de comportement économe, responsable et civique des populations, des administrations et des entreprises locales.
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