L’IDENTITE ARABO-JUDEO-AMAZIGH : UN FABULEUX CREUSET DE CIVILISATION ET DE CULTURE A CREUSER
« L’IDENTITE ARABO-JUDEO-AMAZIGH :
UN FABULEUX CREUSET DE CIVILISATION ET DE CULTURE A CREUSER » AU COLLOQUE
INTERNATIONAL D’IFRANE
L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès en collaboration avec la Commune d’Ifrane, l’Observatoire de l’apprentissage tout au long de la vie et la coordination du Master : « Formations et Innovations en Didactique de l’Amazighe » ont organisé un Colloque international sous le thème de « L’identité arabo-judéo-amazighe : un fabuleux creuset de civilisations et de cultures à creuser ».
Au programme cette rencontre scientifique Initiée en partenariat avec le Centre d’Etudes et de Recherches sur le Droit Hébraïque au Maroc et l’Association Essaouira Mogador, un regard croisé sur le patrimoine judéo-amazigh, une opportunité idoine en vue d’une prospection envisageant des démarches réfléchies, des stratégies constructives et des analyses opérationnelles susceptibles d’assurer à la fois la sauvegarde et la promotion de notre mémoire collective.
Pour Andres Azoulay conseiller de SM Le Roi Mohammed VI et président de l’Association Essaouira Mogador, qui a tenu à remercier l’Université Mohamed Ben Abdellah pour le master lancé aujourd’hui, « notre pays a affranchie un grand pas décisif dans le domaine académique et scientifique donnant à nos étudiants demain la possibilité d’étudier la richesse de la diversité de notre pays.
Le Maroc toutes années, avait-il ajouté, a confirmé, approfondi, structuré et rationnalisé sa démarche et son engagement dans l’enseignement et dans la pédagogie qui nous accompagne dans cette feuille de route exaltante que notre pays a choisi de nous dire, à nous tous les marocains, et de dire à tous les autres qui nous entourent : la modernité de notre société quand elle revendique, quand elle se réapproprie quand elle enseigne et quand elle éduque sa diversité qui est aujourd’hui au cœur du réacteur de la modernité sociale de notre pays ».
Pour sa part, Abdellah Ouzitane, Président-fondateur du centre d’etudes et de recherches sur le droit Hébraique au Maroc, Pr à l’Université de Bordeaux, cette belle initiative lancée du Cœur du Moyen Atlas et de la ville d’Ifrane en ce jour faste et qui porte cette centralitéde demarche cette initiative académique qui met au cœur de sa démarche et de sa philosophie cette sagesse marocaine n cette résponsabilité marocaine et cette lucidité marocaine qui dit ai monde entier ce que c’est que le Maroc d’aujourd’hui. La démarche d’aujourd’hui avait-il ajouté, s’inscrit dans la cadre du lancement de ce master mais aussi dans la dynamique lancé depuis Baït Addakira, cette belle demeure qui a été inaugurée par SM Le Roi Mohammed VI et qui scelle et porte haut cette voix de la sagesse et qui nous permet, à nous tous les marocains avec toutes nos sensibilités, notre culture et avec notre identité d’être autour de cette unité nationale.
De son coté, Mr Radouane Mrabet, président de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, a tenu de préciser que la thématique de ce colloque international met en relief la diversité de l’identité marocaine, sa singularité et son ouverture, ajoutant que l’université œuvre pour le renforcement de la recherche et de la formation en lien avec le thème de l’identité arabo-judéo-amazighe.
Pour lui, les efforts déployés par l’USMBA et ses équipes scientifiques en matière de recherche dans le domaine, a fait état du lancement de plusieurs formations et masters touchant au dialogue des civilisations, langues, civilisations orientales et religions comparées et le dialogue des cultures dans la culture arabo-musulmane.
Parallèlement aux travaux de ce colloque, une convention de partenariat a été signée entre l’USMBA, le Centre d’Études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc et l’Association Esaouira-Mogador pour le renforcement des travaux de recherche dans le domaine liée à la diversité de l’identité marocaine. Dans ce cadre, les trois partenaires partagent l’objectif commun d’établir et de développer les contacts entre les enseignants chercheurs dans le domaine de la culture judéo-amazighe et de développer les connaissances des étudiants dans le domaine linguistique, littéraire, juridique, politique, économique et social.
A signaler enfin que les axes débattus lors de cette rencontre scientifique ont porté sur la tradition arabo-judéo-amazighe et vision du monde, la convivance et le vivre-ensemble via le prisme de la culture arabo-judéo-amazighe et la culture arabo-judéo-amazighe : adaptation audiovisuelle et cinématographique, les ressources du système juridique marocain.
Les débats ont porté notamment sur le système juridique hébraïque : réflexions, interprétations et herméneutiques, le droit coutumier amazigh entre authenticité et modernité, la culture arabo-judéo-amazighe dans les manuels scolaires : bilan et perspectives, l’enseignement des valeurs à travers la culture arabo-judéo-amazighe, l’enseignement de la littérature arabo-judéo-amazighe : quelles démarches et quelles approches adopter ?
A souligner que le Maroc occupe une place de choix à l’échelle universelle de par sa culture éminemment riche, dont l’authenticité ainsi que la diversité constituent par ailleurs un légitime motif de fierté. En effet, il s’agit d’un patrimoine culturel couvant un inestimable capital à explorer profondément et à honorer dûment afin de mettre au jour, et en exergue, les composantes fondamentales d’une identité cimentée autour de la transmission de valeurs humaines imprescriptibles et adhérant, dans une profession de foi résolue, à la tolérance, à l’oblativité et au vivre-ensemble.
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre scientifique a été marqué par la présence Mrs Redouane MRABET, Président de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès. André AZOULAY, conseiller de SM Le Roi et Président fondateur de l’Association Essaouira Mogador, Abdellatif MIRAOUI, Abdelhamid El Mazid Gouverneur de la Province d’Ifrane et Hicham Afifi président du conseil urbain d’Ifrane entre autres personnalités et présidents d’universités et enseignants chercheurs et des étudiants.
Mohammed Drihem
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