Polygamie et soufisme : quel syllogisme ?
Dr Mohamed BEN YAICH
Facultè lettres Oujda Maroc
Pour être un vrai soufi ,une seule femme te suffit.
Ajouter une autre sans nécessité ,ça veut dire que vous êtes dans le chemin de la nervosité et anxiété.
Certains docteurs musulmans ont mal traité la question polygamie, sans faire attention au vraie expansion dont il se dispose.ils font toujours la comparaison entre le publique en générale et la spécifié des compagnons élites du prophète sidna Mohammad(salut et prière sur lui). certains vont même suivre son talon sur ce sujet, comme quoi ;lui-même avait exercé la polygamie au large terme . Malheureusement il le traite sans essayer d’élargir le bon sens et ses objectifs.
En premier lieu, il faudrait annoncer que notre père Adam n’avait dans l’antiquité ,en dépit de sa puissance corporelle et instinctive de nature, qu’une seule épouse qui est notre mère Eve.et que depuis cela en traversant toute l’histoire humaine il y avait des autres prophètes qui ont exercé la polygamie aisément, par contre les autres du même rang, n’ont jamais eu des épouses tel que jésus christ et Yahya ben Zakaria
En arrivant à l’époque du prophète sidna Mohammad (salut sur lui) nous allons constater deux périodes et deux attitudes en parallèle avec la monogamie et la polygamie.
Avant l’hégire , notre prophète n’avait qu’une seule épouse qui était notre mère ,mère des croyants ,khadija bent khouaylid . Elle était ,cependant, plus âgée que lui d’une quinzaine d’année .en dépit ce différentiel en âge ,le prophète n’a jamais tenter de briser le cœur brillant de la plus fidele et véridique, par un tel ou tel mariage.il avait tenir sa promesse avec elle jusqu’à ce qu’elle quitta ce monde .il était dans toutes les circonstances fidele avec elle ,même dans les coins profonds de son cœur .Il l’avait aimait purement depuis son âme . De plus il n’a jamais oublié son nom, ses souvenirs avec elle , même après sa mort et ses remariages.
En traversant la période hégire il y’avait un grand événement qui vint de se dérouler, c’était le mariage de sidna Ali avec la honorable fille du prophète sidna Mohammad,Lalla Fatima Zahrae . Parmi les conditions réclamées pour conclure le contrat de mariage c’était de ne jamais épouser une autre femme contre lalla Fatima Zahra ,de plus, ne pas tenter de divorcer avec elle soit que se soit les circonstances.
Cela indiquerait clairement que la polygamie n’était pas une nécessité, ni religieuse ni instinctive ou pour répondre au plaisir intime. Cependant il n’a rien avoir avec l’interdiction de polygamie légale. Chacun doit agir depuis sa doctrine et conviction intime, mais sans outrance, léser ou être lésé. Votre décision dépendrait de votre conception et distinction.
De cet acte sacré, les soufis ont compris que le mariage n’était pas un jeu ,ou un simple moyen pour répondre aux excitants instinctifs et corporels.
Le mariage est une responsabilité de haut rang , là où se déroule la transcendance spirituelle d’une manière prestigieuse et lumineuse.
Le soufi émérites comprennent bien que si on vient de briser le cœur d’une femme on sera dans la mauvaise voie, surtout si elle était de la même doctrine soufisme. Cette mauvaise allure et action pourrait le mener vers la voie de détournement et dérapage fracassant.
Certains maîtres soufis disent que si tu rajoute une deuxième ou troisième femme à ta vie , sans raison valable spirituellement ,cela pourrait être pour toi comme un signe et symbole évident indiquant ta fragilité et absence d’honnêteté ,depuis le début de ton cheminement. Donc, avant de prendre cette décision, il faudrait consulter ton maitre spirituel qui va sincèrement jouer ,dans cette fois ci, le rôle d’un médecin psychique, orientateur scolaire, et qui te guidera vers le bon choix . Ce maitre lui-même ne doit être ni un interférent ni un dominant de force. Pourtant il sera un conseiller spirituel de prestige.
La femme, pour un vrai soufi ne présente pas un simple moyen pour se distraire, ou une esclave serveuse. Par contre , elle joue un rôle décisif pour qu’il lui offre un bon sucées dans son trajet spirituelle rigoureux . C’est un collaborateur de haute qualité, par lequel , comme miroir, le soufi regarderait son vrai visage , avec ses lueurs et ses brûlures. A suivre
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