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Les assertions d’Amnesty International balayées d’un revers de la main par le Ministre des Affaires Etrangères marocain.

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Suite à une question posée, le 14 juillet 2020, par un journaliste du quotidien suisse « La Tribune de Genève » sur le rapport calomnieux d’Amnesty International, le Ministre marocain des Affaires Etrangères, Monsieur Nasser Bourita, a affirmé que les accusations d’espionnage portées contre le Maroc étaient infondées, tout en soulignant que cette organisation avait failli à son devoir de neutralité et d’objectivité.

Le Ministre marocain a souligné qu’Amnesty International a orchestré une campagne médiatique sur la base d’accusations irréelles, induisant de nombreux médias et journalistes dans le faux ; accusations rejetées par le Ministre marocain sans équivoque.

Au cours de son entretien avec le journaliste du quotidien helvétique, il a fait observer que la réponse de la Secrétaire Générale par intérim de l’organisation « ne répondait pas à nos questions. Ce que nous attendions, c’est un rapport détaillé étayant les allégations d’espionnage. Nous avons requis un accès à la chaîne de traçabilité du téléphone en question, incluant le software et le hardware, afin que les autorités marocaines compétentes puissent faire leur contre-enquête en bonne et due forme. Car tout un travail s’impose afin de comprendre comment le piratage a pu se faire ».

Mais, dans l’impossibilité d’apporter la moindre preuve, il est acquis que des doutes sérieux existent quant à la méthodologie adoptée par Amnesty International, et c’est pourquoi le Maroc ne pourrait céder à ce chantage ignoble.

Concernant les ragots contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International, le Ministre marocain a souligné que cette organisation a balayé d’un revers de la main plus de deux décennies d’acquis en matière de Droits de l’Homme, reconnus par tous, et d’édification d’institutions et de consolidation de bonnes pratiques pour classer le Maroc dans la même catégorie que des pays qui ont commis de véritables atrocités envers leurs propres populations.

Par ailleurs, le Ministre marocain, a souligné, au cours de cette interview, que la déclaration d’Amnesty International fait fi des autorités marocaines, de sa société civile et de ses citoyens alors que quiconque connaît, un tant soit peu, la réalité marocaine de près sait que le Maroc n’a pas de problèmes avec la liberté d’expression, et c’est la raison pour laquelle les marocains s’enorgueillissent du dynamisme de leur société civile et leur pays fait de son développement une politique d’État.

Le Ministre marocain a tenu à rappeler que de telles accusations touchent à la fois à la sécurité nationale d’un Etat et aux libertés individuelles de ses citoyens.

Cette double dimension impose moult précautions et de la nuance dans le propos. Il a reproché avec force à Amnesty International d’avoir failli au devoir de neutralité et d’objectivité et d’avoir péché par manque de professionnalisme, tout en souhaitant que les médias prennent un peu de recul au regard des rapports de cette organisation.

Au fond, Amnesty International n’a jamais porté dans son coeur les intérêts du Maroc, ni ceux de ses citoyens ou de ses institutions, mais, aujourd’hui, pour de très nombreux experts internationaux, le Maroc est dans son droit d’exiger une réponse dans les règles de l’art.

Il ne reste donc plus à Amnesty International d’autre choix que de fournir des preuves au Gouvernement marocain ou de retirer ses accusations infondées contre le Maroc, ce qui serait plus sage pour elle puisque son réquisitoire contre la Maroc est truffé de mensonges.

Farid Mnebhi.

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