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A l’école des infirmiers, un espace tout différent !- suite –

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Dr BENYAICH Mohamed
Faculté lettres Oujda Maroc
Suite

Premier jour entre les discours et les murs

Le jour précis pour la rentrée à l’école des infirmier s’était plein d’ambition et de dépression à la fois .Sadek avait de la chance puisqu’il a réussi au concours et était accepté officiellement.
Il se leva tôt comme d’habitude après un sommeil perturbé, il a à peine fermé les yeux.Il se plaignait d’une insomnie vive presque chronique pour des raisons imprécises.
Dès le lever du soleil qui déployait ses rayons partout, il prit la route si vite vers l’école située en pleine ville face à la province régionale qui est entourée d’établissements et de magasins divers tels que, couturiers,lycées,pâtisseries, bijouteries etc.
Pour arriver à l’école, il prend l’autobus, du terminus au terminus. Il arriva avec haleine au moment opportun, trouva des élèves rassemblés dans la cour ; les autres ont préféré rester dehors devant des palmiers en attendant la sonnette.
Tout cela se déroule en attendant l’arrivée du directeur qui avait une attitude de paon et un ton autoritaire, un peu arrogant.
Les moniteurs commencent à arriver les uns après les autres pour rejoindre leurs postes. Soudain, le directeur apparut avec le médecin chef provinciale.
A ce moment, les candidats se précipitèrent afin de rejoindre leurs places. L’édifice en général n’était qu’un ancien bâtiment modeste entouré de palmiers et quelques fleurs; la cour ne dépasse pas une centaine de mettre carré ; mais il faut dire qu’elle était magnifique et bien organisée.
Sadek pris sa place contre le mur, resta enfermé, silencieux et inquiet, il n’avait aucune envie de parler ou de faire connaissance avec n’importe qui. Il avait des pressentiments curieux et une méfiance envers les autres, surtout les non-résidents à la ville natale, il les considérait comme des étrangers.Comme il n’avait jamais quitté la région, il avait de faux préjugés envers autrui. Cette attitude négative lui était transmise par une culture autochtone qui traitait d’avance une personne venant comme un suspect redoutable, un ennemi.

2- Mise en contact avec le milieu infirmier
Soudain le cortège administratif arrive présidé par le médecin-chef de la province. Un silence horrible régna sur l’ensemble des élèves stagiaires. Le médecin chef prit la parole, son discours se déroula autour du thème du stage et la carrière infirmerie.La façon de traduire ses instructions se bascula entre les encouragements et les avertissements.
Les élèvescomprirent d’une manière ou d’une autre le discours à la lettre, et la séance fut close rapidement. Le périmètre de la classe où furent rassemblés les stagiaires était rectangulaire. Il y avait des fenêtres qui donnent sur la rue principale, c’est un bâtiment aurez-de-chaussé tout modeste, ses tables bondés et usés, mais de toute façon sa fréquence était bien tolérée et jouissante.
Les élèves avaient des âges et attitudes différentes, selon les régions marocaines ainsi que leurs coutumes et cultures…
Mais leur unité se renforce et se consolide selon l’attachement à leur nationalité et leur identité.La classe était mixte ce jour-là, certains se reconnurent, les autres restèrent indifférents, mais SADEK tomba soudain dans la confusion, il n’avait aucune expérience sociale pareil.
Mais que faire alors, c’est son destin et c’est la réalité fatale qui s’impose, il devrait forcément s’adapter à la situation ; plutôt à ce monde tel qu’il est. On s’y fait alors !.
A suivre

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