Le chant mortuaire du polisario venu du désert algérien
Farid Mnebhi.
Une campagne médiatique mensongère, orchestrée par les autorités algériennes, a fait état, le 13 février 2020, de la création d’un intergroupe au sein du Parlement Européen, censé défendre la soi-disant cause sahraouie. Même la presse algérienne, dont l’illuminée l’Agence de Presse Service (APS), a tenté de faire avaler la pilule en affirmant que plus d’une centaine de députés européens auraient validé la création de cette fantomatique entité.
Une entité concoctée à la sauvette dans un cagibi du siège strasbourgeois du Parlement Européen devant une assistance clairsemée, constituée essentiellement d’assistants parlementaires, de stagiaires, de deux éléments polisariens et du seul eurodéputé, celui du Parti Social-Démocrate allemand, Joachim Schuster.
Mais voilà, encore auréolés de leur pseudo victoire, le polisarien Oubbi Boucharaya Bachir, les responsables algériens, l’Allemand Schuster et la presse algérienne ont reçu un cinglant démenti du Président du Parlement Européen, Monsieur David Sassoli concernant cet intergroupe factice de soutien aux terropolisariens.
Le régime algérien, à sa tête le Président T.Bone, ne se remettra pas de sitôt du ferme démenti du Président du Parlement Européen, concernant l’intergroupe pro-polisarien, qui, au final, n’est qu’une initiative mort-née même si le régime algérien, en quête de résurrection diplomatique, a trop vite fait de crier victoire dans les médias à sa solde.
Cette position du Parlement Européenne est conforme à celle de la communauté internationale qui ne reconnaît aucun droit à l’entité imaginaire sur ce territoire qui fait partie intégrante géographiquement, historiquement et juridiquement du Royaume du Maroc et c’est cette doctrine immuable qui guide l’Union Européenne, ses institutions judiciaires, législatives ou exécutives dans leurs relations avec leur partenaire stratégique marocain.
Toujours est-il, le Maroc ne restera pas les bras croisés devant cette louche démarche. Le polisario, on le sait, fait de l’aide humanitaire internationale, espagnole en particulier, un véritable fonds de commerce. L’Office Européen de Lutte Anti-Fraude (OLAF), souvenez-vous, avait clairement averti, dans un rapport accablant sorti en 2015, contre le business caritatif auquel se livre cyniquement le polisario, au détriment du contribuable européen, et surtout au préjudice de la population sahraouie marocaine embastillée à Tindouf supposée bénéficier desdites aides humanitaires souvent détournées par les dirigeants séparatistes avec la complicité des haut gradés algériens.
Or, ce business moralement très répugnant sur les subsides envoyés à titre humanitaire, dont le lait des nourrissons, écoulé sur les marchés noirs en Mauritanie, au Niger, voire à Alger, semble avoir été très affecté par l’alerte lancée, début décembre 2019, par les services espagnols, sur «le risque d’attentats terroristes» dans les camps de Lahmada-Tindouf, notamment des attaques à la voiture piégée et des opérations d’enlèvement d’humanitaires européens, par des groupes jihadistes, à leur tête l’émir de l’antenne saharienne de Daech, l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS), Adnane Abou Al-Sahraoui.
Il est clair que le polisario est plus préoccupé par l’assèchement des prébendes qu’il n’a eu de cesse d’amasser dans le dos de la pauvre population sahraouie marocaine séquestrée, pour grossir davantage ses comptes en Espagne et en Suisse, pour ne pas parler de ceux des hauts galonnés algériens, qui se sont beaucoup enrichis au nom du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination !
Au fait un diplomate mauricien né de la dernière pluie, à savoir Jevin Pillay Ponisaymi, devenu commis des responsables algériens et de leur pantins polisariens, se trouvait, tout récemment, dans les camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf, pour récupérer simplement son pécule auprès des terropolisariens pour son aide malfaisante au sein de l’U.A.
Quant aux dirigeants algériens, ils en sont venus à se mobiliser, le 08 janvier 2020, contre un coq chantant à Alger et dans les autres villes algériennes. Du jamais vu dans les annales policières, il a fallu pour procéder à l’interpellation du gallinacé d’Alger de pas moins de cinq poulets algérois qui indisposait une diplomate italienne dans son sommeil. Elle devait être très proche du groupe pétrolier ENI !
Ce pauvre coq, qui chantait tout simplement pour le changement de régime en Algérie et en faveur du Hirak tout en annonçant les coupures d’eau du 17 février 2020 dans plusieurs quartiers d’Alger à savoir Oued Koriche, Bab El Oued, Casbah et Alger-Centre, est sans nul doute tombé dans la gamelle des flicards algérois affamés puisque son propriétaire n’a plus de nouvelle de son animal.
A mettre tout se beau monde, responsables algériens, polisariens et leurs soutiens, au placard de l‘oubli pour l’éternité.
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