« un tel universitaire dégradé de force »
Par :BENYAICH mohamed
Faculté des lettres Oujda
La question universitaire fait partie des grands intérêts et soucis politiques ,économiques ,sociaux et culturaux, partout dans le globe .c’est une question d’être ou ne pas être ;de se développer ou rester cloué parmi les handicapés ,suivi ou suivant ,dépendant ou indépendant ,à vous de choisir.
Le cogito cartésien l’indiquerait d’autre façon plus claire et décisive « « Cogito ergo sum » (je pense donc je suis)» .
Mais avant de projeter les préjugés absurde il faut d’abord définir le mot universitaire en indiquant son rôle ; ainsi que son rang .nous venons de traverser en ce moment critique de notre vie universitaire une période cruciale et décisive ; sinon mortel définitivement ;soit au niveau cervical ou cardiaque .de toute façon nous sommes menacé d’un tel ou tel arrêt forcé.
Le mot universitaire provient du terme universitè qui est : « une institution d’enseignements supérieurs, d’études et de recherches, constituée par la réunion de divers établissements nommés suivant les traditions « collèges » ou « facultés », « instituts », « départements », « centres », « sections », « unités » ou écoles spécifiques, mais aussi bibliothèque ou atelier, médiathèque ou musée… formant un ensemble administratif cohérent avec un statut de droit défini, public, privé ou éventuellement mixte » .
C’est dans ce champs sacré qu’un universitaire trouverait son vrai patrie ;le « moi » perdu ou l’âme retrouvée ,la gloire et la victoire contre toute sorte d’ignorance , décadence, ainsi que d’esclavagisme ou influence politique étroite .dans ce « campus » sacré dont nous devons sublimer les principes et les soucis de notre société, devrait être protégé par les dévoués et fidele à la patrie et la science ; contre toutes sortes de marginalisation et diffamation et tractation. Ce sanctuaire-ci exige d’être toujours indépendant .Il luttait pour ce principe depuis l’antiquité ,l’ère de Socrate et Aristote, Avicenne et Alghazali, Descartes et kant, jusqu’à Einstein , Taha hussein et les autres , contre toute influence de certains courtiers et interférants qui tentent d’après leurs défaites et faiblesses de marketiniser et dévier ,par des transactions louches, en courtage, ses principes sous n’importe quel prix et étiquète ;peu importe.
Les dérivés du mot université provient de cette définition historique « universitas attesté entre 1214 et 1218 en latin médiéval, dans la pratique de juristes, désigne une communauté, une assemblée ou une corporation, ici, de maîtres et/ou d’élèves universitas magistrorum et scolarium, il est emprunté au vocabulaire des organisations marchandes, en particulier des guildes de commerce et corporations régulant des activités de services marchands1 »
Par conséquent : toute communauté dont certains membres inconscients tentent de dégrader ses universitaires sera malheureusement arriérée du premier rang . toute initiative qui tente de priver l’universitaire de son indépendance scientifique sera une défaite scandaleuse qui rongerait de force la conscience de toute la communauté ,son propre historique, plutôt déstabiliserait la démarche normale de la société .toute planification sans mettre au courant et prendre l’avis, notamment les bases théoriques des universitaires, pour l’appliquer dans leur propre domaine ; est une humiliation contre la science ,la patrie et l’état moderne elle-même .
Rendez aux universitaires leur respect et considération qu’ils méritent en échéance pour qu’ils vous rendent eux-mêmes votre crédibilité, vos gloires et sièges confortables dans les assemblées universelles, partout dans le monde ;je vous en supplie alors…
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