Oujda : Les jeunes face à la protection de l’environnement
Une journée d’échange multilatéral de sensibilisation sur les rapports entre développement et environnement tout en contribuant à la conservation du patrimoine naturel et culturel a été organisée dernièrement.
Le Centre universitaire pour le développement de la région de l’Oriental (CUDRO) en partenariat avec la section d’Ahfir des chantiers sociaux marocains, a organisé mardi 24 juin à l’Université Mohammed Premier, une journée d’échange multilatéral euro-méditerranéen sous le thème «Problème de l’environnement dans le bassin méditerranéen et comment agir». Une opportunité pour une cinquantaine de jeunes qui opèrent dans le cadre du programme européen : Euro-Med Jeunesse III, de peaufiner leurs compétences en matière de sensibilisation à la protection de l’environnement dans ses rapports avec le développement.
Des jeunes venus de dix pays (Tunisie, Algérie, Égypte, Jordanie, France, Espagne, Portugal, Belgique, Italie et Maroc) pour mettre sous la loupe les rapports entre le développement et l’environnement tout en axant leurs interventions sur les procédures à suivre pour conserver le patrimoine naturel et culturel. Un tel objectif est réalisable selon Valérie Mariette (membre de l’Association planète sciences Paris) si on arrive à généraliser l’éducation sur l’environnement. Une démarche qui s’appuie sur les valeurs universelles de respect de la vie et de la diversité des intérêts et qui consiste à mettre le jeune en situation de recherche et d’expérimentation sur un sujet correspondant à ses centres d’intérêts. Il ne faut pas le limiter à une participation passive basée sur l’écoute et l’assimilation théorique.
Par ailleurs, un dialogue entre jeunes et décideurs renforce la participation de ces derniers dans des projets d’intérêt général et de valeur ajoutée. C’est aussi favoriser leur capacité d’observation et de découverte pour les transformer en partenaires dans les domaines de l’environnement et du développement, a expliqué Zoulikha Irzi, responsable de la structure de l’interface de l’Université Mohammed I. Une structure qui s’ouvre sur le milieu socio-économique et qui cible étudiants, chercheurs universitaires, entreprises et ONG. Le Centre universitaire pour le développement de la région de l’Oriental est mis en place dans le cadre du programme de collaboration de l’université avec son milieu socio-économique. C’est un centre d’initiatives et d’ouverture sur l’ensemble des partenaires de développement. Cette activité est conçue comme une valeur culturelle fondamentale Elle s’inscrit dans un projet ayant pour objectif la transformation de la relation entreprise-université dans le sens d’une collaboration citoyenne. La protection de l’environnement en fait partie et elle est du ressort de tout un chacun, a conclu Mme Izri.
De son côté, la section d’Ahfir des chantiers sociaux marocains « CSM» est active dans la réalisation d’activités internationales que ce soit dans le cadre du programme Euromed jeunesse de la Commission européenne ou dans le cadre du service volontaire international SVI. Une occasion pour les jeunes des deux rives de réaliser un travail volontaire dans une association. Un travail en commun sous forme de chantier de solidarité internationale pour la réalisation d’un projet d’utilité collective soit au milieu rural ou dans un quartier périphérique (construction, rénovation des monuments historiques, sauvegarde de l’environnement, animation, etc.). Cette tâche de sensibilisation des jeunes à la citoyenneté est confiée à un groupe de 15 à 21 volontaires (de différentes nationalités) qui opèrent en collaboration avec les habitants sous l’encadrement d’un animateur technique qui organise le temps de travail.
Aujourdhui Le Maroc
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