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Mangeons mieux pour vivre mieux

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– Plus du tiers de la population souffre de malnutrition

– Lourdes conséquences des carences en micronutriments

– 0,3 % du PIB pour lutter contre ce fléau

– Les carences en fer coûtent à l’état plus de 2 milliards de dirhams par an

Près du tiers de la population marocaine souffre de maladies dues à la malnutrition. Au fait, selon des professionnels de la santé, 1 enfants sur 5, une femme sur 3 et un homme sur 3 sont victimes d’avitaminoses ou de carence en fer. Les carences en micronutriments perturbent, selon les mêmes sources, le développement des capacités intellectuelles et psychomotrices et fragilisent le système immunitaire. En terme de fiance, le tribu est lourd. Le coût de santé et la perte de productivité liés à ces carences représentent 5 % du PIB. Quant à la carence en fer, l’une des plus dramatiques des carences nutritives, elle fait perde à la trésorerie générale du Royaume plis de 2 milliards de dirhams par an.

Pour atténuer ce fléau, le ministère de la santé a lancé, avec l’appui de plusieurs partenaires dont notamment les minotiers et l’association professionnelle des fabricants des huiles da table, un ambitieux programme de fortification des aliments à large consommation, en l’occurrence farine, huile, sel, sucre, et lait et dérivés. Pour qu’adhèrent les agro industriels, le gouvernement a entrepris diverses mesures incitatives dont des réductions fiscales sur les produits et matériels importés à cette fin.

Par ailleurs, les services extérieurs du ministère de la santé mènent des campagnes de sensibilisation, organisent des journées de formation et d’information. C’est le cas de la direction régionale de la santé Oujda qui décline le programme du ministère avec la collaboration de plusieurs partenaires en vue d’augmenter, dans la région de l’oriental, le nombre de consommateurs d’aliments fortifiés qui est, à ce jour, le plus bas au Maroc selon des statistiques officielles. Au fait, il est question de sensibiliser les populations aux conséquences incontournables des carences en micronutriments et les convaincre de la nécessaire adoption d’un régime alimentaire équilibré et riche en micronutriments

Pour mener à bon terme ce programme national de lutte contre les troubles dues aux en nutriments, l’état investit 0,3 % du produit intérieur national. De leur côté, les citoyens doivent s’inscrire dans cet élan et ne consommer que des produits fortifiés surtout que le coût de l’aliment fortifié ou non pour est le même pour le consommateur.

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1 Comment

  1. boutaib larbi
    29/06/2008 at 23:38

    tres interessant comme problème mais vous avez laissé tomber MR Zerhoudi un facteur très lié a ce fleau qui est la misère et la pauvreté

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