Lettre (02) par Mohammed DIOURI (Physicien)

Tout d’abord quelques remarques sur certains principes scientifiques de base et sur certaines caractéristiques terrestres avant de préciser les dimensions du modèle global du réchauffement climatique. La première remarque  objet de cette deuxième communication concerne la complexité de la question climatique.

05  Si on considère que la terre se réchauffe, physiquement ceci entraine plus d’évaporation et donc plus de formation de nuages et comme ces derniers réfléchissent globalement plus le rayonnement solaire donc ils agissent globalement dans le sens du refroidissement du système. On retrouve donc un état d’équilibre de l’action et de la réaction du système.

06  Dans sa globalité, en tant que corps « isolé » à grande inertie, la terre passe de façon permanente par des états d’équilibres énergétiques successifs (Principe de conservation de l’énergie) avec parfois une tendance vers le réchauffement ou vers le refroidissement quantitativement mesurable à partir de l’établissement du bilan radiatif à tout instant. Une tendance vers le réchauffement se traduirait par une absorption continue nette positive au niveau de la surface terrestre, inversement une tendance vers le réchauffement se traduirait par une absorption continue nette négative (émission).  Ces tendances sont difficilement perceptibles  à cause de la période  très grande du changement climatique naturel, plus exactement de l’ordre de 119 milles années liée aux cycles de mouvements terrestres que je détaillerai dans un autre tweet plus loin.

07  Actuellement, la terre est en fin d’ère de glaciation (glaces aux pôles) ce qui veut dire qu’elle passe « momentanément » par une étape de réchauffement (composée de périodes de refroidissements et de réchauffements). Au vu des mesures des variations des températures terrestres, on peut aisément affirmer qu’on est dans une période de croissance observée depuis plus d’un demi-siècle. Le réchauffement climatique est un état « transitoire » réel.

08  L’état de croissance des variations des températures  observé actuellement ne présente pas de similitude observée antérieurement ce qui suppose un éloignement de l’état de croissance des variations naturelles crée par les variations des proportions des composants atmosphériques et les changements survenus au niveau de la surface terrestre principalement causés par l’activité humaine.

09  L’état « transitoire » réel de réchauffement climatique actuel peut se prolonger avec une croissance plus ou moins importante selon le mode d’activité humaine. Une croissance des variations de température moins importante et permettant un retour à un état et une adaptabilité « naturels »  des êtres vivants est toujours possible, même si lente (de un à plusieurs siècles) si on élimine totalement les causes à l’origine de l’état actuel.

10  L’exemple de la dégradation de la couche d’ozone est « présent » pour nous indiquer que l’intelligence humaine a pu inverser le parcours, la couche est réellement entrain de retrouver petit-à-petit son épaisseur normale depuis que la communauté internationale a arrêté et interdit d’un commun accord la production des CFC à l’origine de la destruction de l’ozone. Le retour à l’état « normal » antérieur est prévu à priori pour 2060.

(02) Le réchauffement climatique est une réalité

L’orientation écologique est une nécessité