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Le tourisme rural, levier de développement des terroirs

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En parallèle avec le tourisme de masse, le tourisme rural contribue au développement local et répond aux attentes spécifiques des territoires isolés.

Une soixantaine d’associations engagées dans le développement du tourisme rural ont participé à la journée d’étude, qui a eu lieu samedi, sur les potentialités et perspectives du tourisme rural dans l’Oriental. Un thème fédérateur sur l’émergence d’une activité économique alternative au tourisme de masse mais qui veille à la protection de l’environnement et des richesses naturelles du terroir. Une manifestation organisée par l’ARCOD, l’IFO et l’ANAP en collaboration avec le Centre d’éducation et de formation interculturelle (CEFER) de Lille et l’Agence de développement de l’Oriental. Le tourisme solidaire se définit comme outil qui consolide les relations participatives des populations locales dans un objectif d’entraide. Il vise à les aider afin de gérer les offres de séjour et services de voyage, tout en protégeant l’environnement contre les dégâts liés à la surfréquentation des espaces naturels. Un tourisme alternatif de niche dont les bénéfices à défaut d’être directs sont plus adaptés à renforcer une activité durable.

Le plan d’action de l’Agence de développement de l’Oriental dans ce domaine, a rappelé Taoufiq Boudchiche, découle d’une vision qui vise à transcender les faiblesses répertoriées en atouts de croissance. L’objectif étant de faire monter des projets porteurs tout en maintenant l’équilibre convoité au développement harmonieux des différentes potentialités régionales. Une vision d’équilibre territoriale à croiser avec les activités qui permettent d’engendrer des revenus stables et générer des activités qui étaient, jusqu’à présent reléguées. De son côté Mohammed Zaoui, délégué de l’ARCOD, a expliqué, à ALM que le tourisme rural est un vecteur de croissance économique local assurant un développement harmonieux des zones défavorisées.. Des projets lancés essentiellement par des associations qui mènent leurs actions dans le cadre d’un tourisme solidaire. Un tourisme qui fait de l’homme la pierre angulaire du développement local intégré aux réalités des terroirs, avec comme soubassement un tourisme de rencontre et de partage qui met en avant les spécificités culturelles et environnementales. L’objectif est de débattre des résultats de l’étude, de synthétiser les besoins et les attentes et de formuler les pistes pour en concrétiser les conclusions en identifiant les rôles éventuels de chaque partenaire. Pour en assurer le décollage convoité, le ministère du Tourisme a forgé le concept de PAT (pays d’accueil touristique) dans les régions de Chefchaouen, Immouzer, et au Moyen Atlas. Au niveau de l’Oriental on est à l’état de projet pour identifier les offres dans le domaine du tourisme rural, a ajouté Mr Zaoui.De son côté, Annie Becquet, du CEFIR, a expliqué que l’étude qui a servi de référence à ces débats se situe dans une dynamique de valorisation de la région. Une méthodologie qui vise à identifier les atouts et à surmonter les difficultés. L’Oriental compte 58 associations de développement dont 46 avec un projet clairement défini. Il compte aussi 12 hébergements associatifs et privés. Des champs d’action diversifiés allant de l’ appui au montage de projets jusqu’à la mise en valeur de la culture locale tout en passant par les centres de formation et appuis aux AGR. Ces actions sont menées dans l’objectif d’assister les initiatives locales; de les accompagner dans leurs projets afin qu’un tourisme rural puisse se développer de façon harmonieuse. Un tourisme solidaire pour répondre aux enjeux spécifiques des territoires, centré sur l’homme et valorisant les savoir-faire locaux.

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2 Comments

  1. Yahya TORBI
    13/05/2008 at 00:50

    tout est attrayant, accueillant, avenant, attractif, fascinant et séduisant dans la campagne de l’Oriental: les forêts, les roches, les ruisseaux, les sources, les plantes, le sable, le soleil, les palmiers, les vallées, les palmeraies, les nomades et leurs tentes, les champs, les grottes, les collines, les plateaux, les plaines, les steppes, les animaux, les gens, les traditions, le mode de vie,… Et les Europeéens, les Américains et les Australiens seraient ravis de découvrir toutes ces potentialités touristiques de la région, il suffit de les initier et de les faire découvrir toutes ces richesses à travers des excursions, des randonnées et des voyages organisés. Quant aux habitants de la campagne, ils devraient apporter des valeurs ajoutées à leur univers et s’organiser tout en développant une économie, des activités et une infrastructure ayant trait au tourisme rural en vue de séduire et satisfaire les touristes qui cherchent à fuir la vie citadine, à changer d’atmosphère et à découvrir de nouveaux horizons.

  2. Yahya TORBI
    13/05/2008 at 00:50

    si j’étais riche, je construirais un superbe complexe touristique à Ain Bni Mathar ou à Gafayet, que j’appelerais auberge des Hauts Plateaux, dans lequel j’offrirais aux visiteurs de la région, outre le séjour, l’art culinaire typiquement local: lmachoui, lamsaouar, lmalfouf, lbakbouka, lkarcha, lhomas blkar3in, sékok, dchicha br rass dial l3anzi, t3am blham lghanmi wlhomas wzbib wlgar3a lhamra walla laft lmorra, taï bna3na3 wrfissa wtimarsat, barkoukach bl3choub wlklila wlfoul lyabas et à la fin nkamlou lga3da blbina hamda.

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