Le travail des filles adolescentes de moins 18 ans
Le travail de la fille de moins de 18 ans en qualité de bonne ou comme la nomme la nouvelle appelation l’ ouvrière du foyer suscite des réactions différentes :la majorité gouvernementale avance que les nouvelles dispositions,les nouveaux réglements de la profession de la bonne( l’ouvrière du foyer) est une progrès ,une amélioration des conditions de travail et du statut de cette catégorie sociale qui avait longtemps subi des atteintes à ses droits et à sa dignité.La bonne ou l’ouvrière du foyer était souvent mal traitée ,exploitée .Certains foyers qui l’employaient la faisaient travailler pendant plus de 12 heures par jour dans des conditions difficiles, parfois inhumaines contre un salaire mensuelle faible dérisoire sans couverture sanitaire ou congé ,sans être inscrite au affiliée à la cnss ce qui constitue une flagrante atteinte aux droit du travail . L’opposition le considère une atteinte aux droits des enfants et des adolescents ,à la législation du travail et demande leur protection par des lois ,des réglements efficaces avec des contrôles et des inspections sur le terrain .
Certes la pauvreté,le besoin contraint certains parents qui souffrent de précarité ,d’indigence,de pauvreté à obliger leur fille à quitter l’école et aller travailler en qualité de bonne dans des foyers souvent dans des conditions difficiles et contre un salaire mensuel entre 500 et 800 dh loin de la moitié du SMIG.La décision du gouvernement d’interdire le travail de la fille de moins de 16 ans est un petit pas dans la lutte contre le travail des adolescentes qui doivent être à cet âge à l’école ou dans un centre de formation professionnel une ,c’est une mesure insuffisante pour l’amélioration des conditions du travail de ces filles adolescents victimes de la pauvreté,des conditions de vie difficiles de leur famille ,de l’inégalité des chances ,de l’abondaon du manquement au devoir de leurs parents.
Il est du devoir du gouvernement,de l’opposition ,de la société civile de se pencher sérieusement sur le dossier du travail des enfants en particuliers des petites filles ou d’adolescente et de trouver des solutions, des remèdes appropriés efficaces qui protègent cette catégorie sociale fragile contre le mauvais tratiement, l’exploitation ,Il suffit pas d’adopter des lois ou des règlement il faut qu’il y ait des contrôles,des inspections du ministère du travail,de la famille ,de l’enfance et de des organisations sociales;une sensibilisation continuelle.
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