COMMUNIQUE

A l’occasion du 50ème anniversaire de l’appel de Tanger pour l’unité maghrébine et dans le cadre de la campagne régionale "1001 Actions pour le dialogue" lancée par la Fondation Anna Lindh, l’Union des Jeunes Euro-Maghrébins a tenu avec le soutien de l’Agence de Développement de l’Oriental un colloque sur le thème " le processus de Barcelone et l’Union pour la méditerranée peuvent-ils aider à bâtir un meilleur avenir pour le Maghreb ?"

Ces travaux se sont achevés avec succès. Cette réussite est due largement à l’organisation efficace et à la mobilisation bénévole des membres de l’UJEM Oujda.

La qualité des interventions et la densité des échanges ont permis d’aborder dans toute sa complexité la problématique du processus de Barcelone et du projet de l’union pour la méditerranée et leurs incidences sur la construction du grand Maghreb.

Les débats ont également mis en évidence toutes les initiatives qui émanent de la société civile maghrébine et qui convergent toutes vers le même objectif : faire de l’espace maghrébin un espace commun.

Entrepreneurs, syndicalistes, scientifiques, toutes les composantes de la société civile et notamment la jeunesse, se sont fédérés dans des organisations communes. En d’autres termes le Maghreb est en train de se faire au quotidien sans attendre l’impulsion et l’aval des Etats.

C’est pourquoi, l’idée force qui résume parfaitement la teneur et l’esprit de ces travaux, est que les institutions maghrébines prennent en considération cette dynamique nouvelle et l’une des recommandations qui a obtenu le consensus des participants est que l’UMA, instance représentative du Maghreb, s’ouvre désormais aux représentants de la société civile et notamment les mouvements de jeunesse.

Car la jeunesse maghrébine a repris le flambeau des aînés réunis à la conférence de Tanger du 27 avril 1958.

Ils ont ainsi l’ardente obligation d’effectuer des avancées décisives dans le sens de l’unité du grand Maghreb. C’est pourquoi nous réitérons notre demande, notre souhait de voir supprimer les obstacles qui entravent cette marche vers l’unité et notamment la fermeture des frontières.

Dans le monde où nous vivons et au voisinage d’une Europe puissante et unie, nous avons à accomplir sans tarder la promesse de l’appel de Tanger du 27 avril 1958 : construire la fédération du grand Maghreb.

Pour conclure, rappelons que les congressistes de Tanger, en avaient appelé dès 1958, à l’institution d’une assemblée parlementaire du Maghreb.