L’Exode 4.

Au fil des ans, les tentes de fortune disparaissaient. Elles se métamorphosaient en de véritables habitations en transformant ainsi le camp en faubourg. Et, comme ce faubourg devait avoir un nom, il fut bâptisé Lazaret. A vrai dire, personne ne savait ni ne sait encore aujourd’hui pourquoi ce nom au juste. Peut-être les colons de l’époque avaient-ils la bonne réponse, mais, qu’importe dès lors que c’est beau comme quartier quoiqu’il soit bizarre comme nom.

Or, ces nouveaux arrivants, issus d’un milieu paysan, avaient du mal à mener une vie normale dans cette terre qui leur était étrange, méconnue. Un espace restreint dans lequel chacun d’eux s’efforçait de se retrouver parmi les objets. C’étaient en quelque sorte les symptômes d’un malaise qui risquait de s’emparer de leurs pensées déjà fragilisées par l’exode. Encore faut-il y remédier coûte que coûte.

L’amour de la nature et de tout ce qui est naturel leur emplissait le coeur et l’esprit; cela les motivait sans cesse au point de les exacerber. C’est pourquoi, il se livraient de temps à autre à de profondes réflexions, tout en méditant quelque chose qui soit capable de leur donner la force d’aimer ce nouvel univers, le goût d’y vivre et surtout l’envie de rêver d’un avenir radieux, d’un futur plein de bonheur et de prospérité. En effet, le passé jusqu’alors ne comptait presque plus pour eux. Néanmoins, les choses allaient de mieux en mieux….. To be continued.