Où est la conscience professionnelle chez certains médecins ?
Nous sommes tous au courant du comportement » spécial » de certains médecins au Maroc envers leurs patients, mais l’expérience que j’ai pu avoir avec l’un d’eux m’a vraiment exaspérée.
Non seulement c’est un médecin en neuropsychiatrie en plein cœur d’Oujda – qui est censé être encore plus proche des souffrances des malades- mais en plus c’est bien noté sur la pancarte d’entrée qu’il a effectué ses stages et premières expériences dans les hôpitaux en France . En étant une MRE j’ai vu beaucoup plus d’humanité à Paris qu’ici dans ma ville natale.
Bref, je passe voir ce médecin juste pour une ordonnance pour poursuivre un traitement que j’avais déjà commencé quelques mois plus tôt.
Le 1er jour arrivée en fin d’après-midi la secrétaire me chante avec irrespect total « Salina, Salina … » et me demande de retourner le lendemain à partir de 8h30 ou 15h30.
Le lendemain arrivée vers 15h30 je trouve le cabinet fermé sans aucune affiche ni information pour prévenir le patient.
Le 3ème jour je décide d’aller le matin, elle enregistre mon nom mais me prévient que le médecin va s’absenter un petit moment et qu’il reprendra le travail ensuite et elle me conseille de rentrer chez moi et d’appeler par téléphone pour savoir s’il est de retour vu qu’il y’avait encore plusieurs personnes devant moi.
J’appelle la première fois elle dit qu’il n’est toujours pas arrivé et me demande de rappeler une demi-heure plus tard, c’est ce que je fais sauf que cette fois ci personne n’est au bout du fil.
Par curiosité je me déplace jusqu’au cabinet qui était encore fermé.
Bref, j’ai dû faire faire des aller-retour sans compter pour l’avoir -et on pourrait me dire que j’aurai pu changer de médecin ou attendre mon retour en France- mais ma curiosité et ma déception m’ont poussée à aller jusqu’au bout pour voir comment ce médecin réagit avec ses patients qui ont déjà des problèmes nerveux ou d’addiction et avec lesquels on doit se comporter avec la plus grande délicatesse et attention.
Un neuropsychiatre qui part en plein milieu des consultations en laissant plusieurs personnes attendre des heures et qui finalement décide de ne pas revenir au cabinet.
Un immeuble habité par une majorité de médecins et cabinets médicaux avec un ascenseur qui laisse à désirer et qui est souvent en panne, donc on doit monter 4 ou 5 étages à pieds( sans penser aux personnes handicapées et femmes enceintes), s’ajoute à ceci la lumière qui marche une fois sur deux dans les escaliers… En sachant qu’une consultation est de minimum 200Dh ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Une grande déception et un parcours de combattant pour pouvoir arriver au bureau de ce dit médecin au bout du 4ème ou 5ème jour et d’y rester 5 minutes juste pour une ordonnance.
Une pensée juste aux personnes qui viennent des villes voisines (Berkane, Taourirt, Ahfir …) !!
2 Comments
MERCI QUE DIEU NOUS AIDE
la conscience professionnelle est en état de crise chez les médecins marocains .leur seul souci est l argent.j ai vu pire à Chikh Zaid à Rabat.et on se demande pourqoi les marocains évitent d’aller se soigner chez les médecins